L’achat immobilier est un engagement de longue durée. Ainsi, bien évaluer son budget sans oublier les frais annexes est indispensable. Avant de souscrire un crédit, faisons un zoom sur les frais annexes !
Les frais à l’achat
Tout d’abord, il est important d’être vigilant sur les premiers frais annexes. Sachez qu’en tant qu’acheteur vous devrez verser un acompte au vendeur du bien immobilier qu’il s’agisse de l’achat d’un appartement proche de Lyon ou d’une maison neuve en lotissement en zone plus rurale.
Négociable, l’acompte correspond le plus souvent à 10% du prix d’achat. Mais quand doit-il être versé ? Le versement de l’acompte intervient avant la souscription au crédit immobilier. Ainsi, l’apport personnel va couvrir cette dépense. Attention : en cas de rétractation sur l’achat, le vendeur peut légalement conserver l’acompte.
Egalement, n’oubliez pas les frais de dossier lors de l’achat. D’un montant de 600 à 1000€, ils peuvent atteindre jusqu’à 1% du montant de la somme empruntée. Le PTZ, lui, en est exempt.
Les frais de notaire
Outre les frais bancaires, il est important de ne pas omettre les frais de notaire. Ils représentent 2 à 3% du prix d’achat en neuf et 7 à 8 % pour un terrain à bâtir par un constructeur immobilier neuf ou de l’immobilier ancien.
Egalement, la taxe foncière est à anticiper : elle se répartit entre le vendeur et l’acquéreur selon le taux d’occupation sur l’année écoulée. A noter : si le bien acheté se situe au sein d’une copropriété, l’acquéreur devra rembourser l’avance de charges au vendeur et les frais d’ouverture du compte auprès du syndic.
Enfin, dans l’achat de maison neuve, prévoyez le règlement de plusieurs taxes notamment la taxe locale d’équipement ou la participation pour raccordement à l’égout. Leur montant varie d’une ville à l’autre.
Les assurances obligatoires et garanties bancaires
Les garanties bancaires protègent les banques contre les risques d’impayés liés à l’emprunt. Le plus souvent, il s’agit d’une caution atteignant en moyenne 1,2% du montant emprunté.
D’autres garanties existent comme le nantissement ou l’hypothèque qui requièrent un acte notarié. La somme engagée ne peut être récupérée contrairement à la garantie bancaire dont 75% peut être récupérée une fois le crédit remboursé ou en cas de revente.
L’établissement bancaire peut aussi demander des assurances complémentaires dont certaines sont obligatoires. Par exemple, l’assurance décès-invalidité (10% du crédit) doit être anticipée par l’acquéreur.