Un agrandissement de maison individuelle n’est pas un projet à prendre à la légère. Faire une véranda, transformer un garage en pièce à vivre, surélever une toiture afin de créer un nouvel étage, etc. : quel que soit votre projet d’extension de maison que vous ambitionnez de faire, certaines démarches sont incontournables. Alors pour ne pas commettre d’impair suivez la procédure.
Les étapes à respecter dans le cadre d’un agrandissement de maison
La première chose à faire est d’aller vous renseigner auprès du service d’urbanisme de votre mairie, et demandez à consulter le PLU (Plan Local d’Urbanisme). Ce document définie les règles d’urbanisme de votre commune (hauteur maximale, aspect extérieur, etc.).
Renseignez-vous également sur le COS (c’est-à-dire le coefficient d’occupation des sols applicable à votre parcelle), afin de savoir si vous pourrez agrandir votre maison individuelle autant que vous le voulez. Une fois que vous aurez récolté toutes ces informations, vous pourrez déterminer le nombre maximum de mètres carrés habitables supplémentaires, envisageables pour votre habitation.
Il faudra aussi que votre extension respecte les règles de servitude : ne pas entraver le droit de passage, ne pas priver votre voisin de la vue ou de la lumière naturelle, etc.
Déposer un permis de construire pour une extension
Cette formalité-ci n’est pas obligatoire dans les cas suivants :
– votre extension ne dépasse pas les 40 m2 et elle fait partie intégrante de votre habitation initiale (une simple déclaration préalable en mairie suffit);
– si c’est un agrandissement extérieur d’une hauteur inférieure à 1,5 m et de moins de 2 m².
Pour les autres cas, déposer un permis de construire reste indispensable. Sachez également que si votre projet d’extension dépasse les 170 m², vous serez obligés de faire appel aux services d’un architecte.